Joie des êtres compatissants, ils éveilleront la compassion.
Quel bonheur pour ceux qui se laissent toucher par la souffrance des autres,
oui, ils seront eux-mêmes soulagés.
« Ce que tu fais au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que tu le fais ». (Mt 25,40)
Regardons notre monde… Serait-il un monde sans pitié ?
La science et la technique qui prétendent tout régenter, font appel à la froide raison mathématique;
la société industrielle ne pense qu’à la rentabilité,
suscitant l’âpreté des revendications sociales;
la politique comme l’économie connaissent des luttes sans merci; le terrorisme, qui se répand partout, frappe aveuglément; la guerre compte des milliers de morts;
et que dire d’un éventuel conflit atomique…
Ce monde ne laisse pas facilement de place aux émotions, aux sentiments, à la compassion active… Ce monde dur et sans pitié fait-il une place à la miséricorde ?
À la compassion ?
Dans Exode (3, 7-8) on lit à l'épisode du Buisson ardent :
Yahvé dit dans un premier temps :
« j'ai vu la misère de mon peuple; j'ai entendu ses cris devant ceux qui l'accablaient ;
oui, je connais ses douleurs… »
Et c'est ainsi que Dieu a montré :
1. Une compassion : il a vu la misère de son peuple déchu... il a été pris aux entrailles…
2. Dans un deuxième temps de la miséricorde :
le pardon des péchés,
"c'est décidé, j'agirai, je le ferai, je le délivrerai"
ou une autre traduction
« Je descendrai le délivrer de la main des Égyptiens et je le ferai monter vers une terre où coule le lait et le miel »
(Pays de Canaan)
Dieu a vibré à cette humanité victime de l'erreur,
de la faute des origines d'Adam et d'Ève
qui se détournent de Dieu,
qui se détournent du bien, pour se tourner vers eux...
pour se tourner vers le mal... (C’est le péché)…
c'est la fermeture…
Moïse est le prophète libérateur…
qui est annonce de l’autre libérateur :Jésus le Christ.